Brest – août et septembre 1944.
C’était un autre temps. Des souvenirs d’antan. Un temps lointain, un temps plus vieux, encore pluvieux. Une « pluie de fer, de feu, d’acier, de sang »
La guerre sévissait depuis des années, mais l’heure de la Libération approchait. Une grande partie de la Bretagne fut rapidement libérée grâce aux Alliés, le plus délicat était alors de s’occuper des principaux ports.
De très rudes combats éclatèrent à Brest au cœur de l’été 1944. L’armée allemande du général Ramcke, de solide réputation, mit du temps à plier face aux troupes alliées du général Middleton.
Les fortifications à la fois françaises et allemandes, construites dans toute la ville, ralentissaient la progression des Alliés. Les combats, au sol et aériens, étaient d’une extrême intensité. Les pertes humaines furent considérables, et Brest fut presque entièrement rasée : à peine 200 bâtiments étaient encore debout sur les 16000 que comptait la ville avant-guerre.
« Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abimé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée » – Jacques Prévert
Après six semaines d’horreur, le 19 septembre, Brest est officiellement libérée.
« Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant » – Jacques Prévert
MF
Prévert… et Brest . Merci pour le partage. Belle journée !
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